Le volcan

Entre le lac Assal et le Goubet se trouve la fissure d'ardoukoba, nom donné par les spécialistes, due à son étendue, environ une douzaine de kilomètres de long. Nous, nous utilisons le mot volcan. Né d'une activité sismique importante, sa dernière éruption date de novembre 1978. La plaque arabique tend à se séparer de la plaque africaine, environ 2 cm par an. 

Pour y accéder, il faut quitter la route au niveau du Goubet et prendre une piste qui grimpe vers une zone de fumerolles, de tunnels de lave. Tout près, on peut observer une faille et des appareils qui contrôlent l'activité sismique.
Pour rejoindre le volcan, il faut poursuivre sur la piste, les paysages sont grandioses. Du sommet du volcan, la vue panoramique à 360 ° est exceptionnelle, le lac Assal, plusieurs cratères fermés, de la lave et encore de la lave..... Après avoir quitté le volcan, nous grimpons jusqu'au belvédère, où le point de vue, nous permet, en plus du volcan et du lac Assal, de voir le Goubet. Les paysages sont, encore une fois, exceptionnels.
Une journée mémorable.

Le refuge Décan

A environ 20 minutes de route de chez nous, nous avons découvert le refuge Décan, géré par l'association Découvrir et Aider la Nature.
Les animaux y sont recueillis ou confiés mais non capturés dans la nature.

Nous avons pu voir un des deux lionceaux qui sont nés au mois de janvier, des gazelles en liberté, des babouins, des hyènes, des porcs-épics, des tortues, des léopards, un caracal.





Puis avec un guide, nous sommes allés dans l'espace réservé aux herbivores où nous avons pu voir, autruches, oryx, ânes de Somalie et un zèbre.

Village typique

En repartant de Dittilou, sur la piste nous nous sommes arrêtés visiter  un village artisanal.      

                                        

         
Notre guide, un habitant du village, nous a expliqué leur mode de vie. Il nous a présenté l'intérieur de leur habitation : la daboïta avec ses espaces bien définis, cuisine (rangement et cuisson) et couchage.

Il nous a expliqué comment ils fabriquent "le beurre". La baratte est en fait une peau de cabri séchée, ils mettent le lait à l'intérieur et remuent de gauche à droite pour obtenir la crème....Les femmes tissent des paniers, plateaux, petits coffres..... Les hommes fabriquent des toukouls...... Puis ils proposent leurs confections à la vente.

Dittilou

L'expédition du WD du 16-17 février nous a conduit à Dittilou. Le convoi composé de 4 4X4, a pris la direction de Randa en fin de matinée, le 16/02. Au bout de quelques heures de route goudronnée, un panneau indique Dittilou, les 4X4 empruntent alors une piste de 13 kms, les 13 derniers, dont une bonne partie se fait dans l'oued, qui est à sec bien sûr............ A l'arrivée, le campement isolé de tout, les villages sont rares par là, et une végétation verdoyante. Arrivés en fin d'après-midi, nous avons juste le temps de prendre possession des toukouls et de nous installer avant de prendre un petit apérot puis manger.

Le lendemain matin, après le petit déjeuner, et pour ceux qui le souhaitent, une marche jusqu'à la cascade est proposée, avec quelques difficultées et d'une durée d'environ 4h. Certains, dont la nuit a été courte, ont assuré la garde des enfants. Nous avons marché et grimpé à travers la montagne puis serpenté dans l'oued pour arriver au pied de la cascade, haute d'une dizaine de mètres. Le débit doit y être impressionnant dès qu'il pleut. Le retour consiste à suivre l'oued avant de remonter vers le campement.... Une ballade bien sympathique de faite......

Reste à vous parler de l'attraction du campement : les singes grivets. Dès que sonne l'heure des repas, ils s'approchent des "toukouls-restaurants", peu farouches, ils n'hésitent pas à chaparder tout ce qu'ils trouvent dès que l'on est moins vigilant : boîte en plastique, cuillère avec du chocolat à tartiner, pot de compote vide et j'en passe. Tout est bon pour se nourrir......

Pêche à Ras Korali

Un long WD, 2-3-4 février, et pour nous l'occasion de partir dormir 2 nuits à Ras-Korali. Nous avons retrouvé enfin "la Belle Mer", qui a désormais un moteur 115cv, va-t-on aller plus vite ?????

La plage était déserte à notre arrivée, et tranquillement nous nous sommes installés.                                                                                  


L'idée du départ était de retrouver les requins baleines qui étaient encore dans la région. Mais malgré nos recherches matinales, pas un seul aileron en vue, petite déception, il faudra attendre l'année prochaine pour revoir ces géants. 

Par contre côté pêche, malgré un leurre en moins, nous avons été plus chanceux. On trouvera bien une occasion pour les déguster.

Hormis, la préoccupation de conserver tout au frais pour 3 jours, on peut dire qu'il est agréable de se poser 2 nuits et de profiter. Malgré un ciel bien gris, pas une seule goutte n'est tombée, tant mieux d'ailleurs.
Seuls au monde, pas de bruit, sauf celui des vagues, un week-end bien sympathique .