mercredi 14 décembre 2011

Papa Noël est en avance

Aujourd'hui, 14 décembre 2011, le Papa Noël de la base est arrivé. Il est un peu en avance, mais les enfants sont toujours aussi heureux de le retrouver.


Il est arrivé par les airs, en hélicoptère, et est descendu par un treuil sur le terrain de foot. 







Puis, il a retrouvé son compagnon de route qui l'aide à transporter tous les cadeaux, "Albert, le dromadaire".






 
 

Après la distribution du goûter et des cadeaux, il s'est prêté au jeu des photos avec les enfants et "Albert", couché à côté, est resté bien patient.



Pour clôturer cet après-midi, tout le monde a pu assister à un spectacle de marionnettes.




samedi 10 décembre 2011

Ruée vers Ras-Korali


 
Départ en bateau pour deux jours, notre barque n'a pas dormi au port le 8 décembre. L'idée était de passer une bonne soirée et être prêt de bonne heure le lendemain pour retrouver les requins baleines.
Rendez-vous est donné jeudi 8/12, pour charger les bateaux et partir vers Ras-Korali. L'expédition compte cinq bateaux, et pas moins d'une trentaine de personnes et un chien. Autant dire que chaque bateau était bien chargé, filets anti-chaleur, lit picots, tentes, glacières ..... Ras-Korali est une plage qui n'est accessible que par bateau, à environ 1h40 de navigation. Bien sûr tout dépend de la mer, houleuse ou pas, du moteur du bateau. Nous sommes arrivés bons derniers mais à bon port. Avant d'attaquer les hostilités, préparation du campement : montage des filets, tentes.....Puis une longue soirée s'annonce, apéritif, grillades, jeux de sociétés, baignade tardive pour certains ....
En nomado, le réveil se fait généralement dès le lever du jour, mais ce coup-ci, il a été un peu précipité. Une des tentes s'est retrouvé sur le chemin de l'eau de mer par marée montante. Le déménagement imprévu des affaires humides a chamboulé cette fin de nuit, et réveillé quasiment tout le monde.

Un bon petit déjeuner, et une bonne journée s'annonce, en effet la mer est calme de bon matin, et au loin un banc de dauphins fait un passage. Un peu plus tard, ils rebroussent chemins et refont un autre passage, certains grimpent sur les bateaux pour tenter de jouer avec eux. Par la même occasion, nous avons retrouvés les requins baleines, même s'ils étaient plus petits, ils restent impressionnants.
Certains ont aussi profités du tombant en palme-masque-tuba, même si certains coraux sont abîmés, les fonds y sont magnifiques.
Après un bon repas, démontage et remballage. La route du retour s'annonce difficile, une houle de 1m a été annoncée, et en effet la barque a bien tapé, comme on dit "on a ramassé".

Un petit clin d'oeil au plus sportif du week-end, j'ai nommé Benji, le chien qui nous a accompagné, la mer il adore ça, en large, en travers, il n'a pas arrêté. Quant aux autres "sportifs", leurs biceps ont encore été mis à contribution ce WD.....

jeudi 8 décembre 2011

Le grand Bara


Le Grand Bara est un ancien lac asséché situé à environ 80 kms de Djibouti qui s'étend sur une trentaine de kms de long sur 10 kms de large.
Chaque année, depuis 29 ans, est organisé la course du Grand Bara. Celle-ci est ouverte aux militaires et leur famille, mais aussi aux membres des forces armées et de sécurité djiboutiennes et aux civils. Il s'agit de parcourir 15 kms, que ce soit à pied ou bien en vélo. Un bivouac est organisé sur site dès la veille. Le départ est donné de bonne heure le matin par le passage à basse altitude de 3 mirages 2000.
Après une nuit difficile, mal et peu dormi, Jérôme a pris le départ parmi les quelques 1500 participants.


dimanche 4 décembre 2011

Les requins baleines

Depuis quelques temps, le golfe de Tadjourah héberge les requins baleines.


La taille de ce petit poisson varie entre 4 et 14 m, sa couleur est plutôt blanche sur le ventre et plutôt grise tâchetée et rayée de blanc sur le dos. Malgré sa grande taille, il n'y a aucun danger à les observer.
Il se nourrit principalement de plancton.
Un simple équipement : masque-palmes-tuba nous a permis de les voir, de très près à certains moments, ce qui est très impressionnant. Le seul risque reste un petit coup avec sa nageoire, mais de sa part il resterait involontaire.
Ces moments resteront gravés à jamais dans nos mémoires.

 



dimanche 27 novembre 2011

Le Goubet

Direction le golfe de Tadjourah pour rejoindre le Goubet.




En chemin, un premier arrêt nous a permis de dominer le canyon de Dimbiya, son nom vient du cour d'eau Dimbiya qui l'a façonné. Aujourd'hui à sec, si l'on passe après quelques averses, on peut voir quelques retenues d'eau.






Un peu plus loin, un autre arrêt sur un petit parking, d'où l'on domine le golfe de Tadjourah. Sur la gauche, au fond du golfe, on domine le Goubet al-Kharâb. Le nom signifie " le gouffre des démons".



En descendant vers le Goubet, de vastes étendues de lave noire issues de plusieurs éruptions volcaniques, la dernière en date est celle du volcan Ardoukoba en 1978. Celle-ci a produit l'ouverture d'une faille de 12 kms. Cette zone subie perpétuellement le mouvement des plaques africaine et somalienne au niveau de la vallée du grand Rift. Les séismes y sont fréquents, mais rarement perceptibles.
Arrivés au Goubet, on ne peut pas manquer les deux îles du Diable, l'une un peu plus petite que l'autre. La petite peut être atteinte à pied à marrée basse, la grande n'est accessible que par bateau. Ce sont d'anciens cratères sous-marins dont le plus haut culmine à 159 m.  



Le lac Assal




Expédition vers le lac Assal, à environ 107 kms de Djibouti, ce lac mesurant 20 kms de long pour 10 kms de large est le 3ième lac salé du monde après la mer Morte et le lac de Tibériade.

Sur la route qui nous y mène, nous avons fait une petite halte aux sources d'eau chaude. Un peu à l'écart de la route, un cours d'eau sillonne un petit cirque et est alimenté par de l'eau chaude, difficile à la source de laisser les doigts dans l'eau tellement elle est chaude.




Le lac est situé à -157 m au-dessous du niveau de la mer, sur ses bords une épaisse croûte de sel. Les couleurs sont variées, blanc sur les bords, différents tons de bleu jusqu'à bleu foncé au centre. Autour les montagnes sont plutôt marrons voir noires, les volcans ne sont pas loin. D'ailleurs le lac est alimenté en eau de mer par un tunnel naturel causé par la faille située non loin de là. L'eau y est 10 fois plus concentrée en sel que celle de la mer : 340 g par litre. Le sel extrait n'est pas assez iodé et doit être traité avant de l'utiliser.
Un peu plus loin, un arrêt a permis à certains de se baigner et de vérifier qu'il est aisé de flotter. Rinçage à l'eau douce aussitôt après, obligatoire. Au bout de la route, la banquise ( croûte blanche et épaisse de sel), on en profite pour faire la pause repas suivi d'une petite balade sur cette vaste étendue de sel. Sur des petits étals des vendeurs du coin, on peut trouver des petits sacs de billes de sel, des morceaux de cristaux de sel ou de gypse et le plus rigolo, des crânes de chèvre qu'ils ont plongés dans l'eau et laissés plus ou moins longtemps, naturellement ils se recouvrent de sel. On peut faire de même avec n'importe quel objet.










Les paysages sont vraiment magnifiques.

samedi 19 novembre 2011

Sortie aux 3 plages


Pour la deuxième sortie avec notre barque, nous sommes partis aux 3 plages.
Pour cela, à la sortie du port, il faut partir à gauche et longer la côte. Situées à environ 40 min de bâteau, on trouve 3 petites plages accessibles que par bâteau. Tout autour le paysage est plutôt montagneux et escarpé, beaucoup de cailloux.
Une sorte de dune surplombe la plage, quelques herbes s'y accrochent.



Arrivés sur place, après l'amarrage des bâteaux suit le montage des filets anti-chaleur, il n'y a pas d'autre abri. Puis chacun peut vaquer à ce qui lui plait : balade autour de la dune, glissades sur le sable, baignade, palmes-masque-tuba.....
Encore une fois, le paysage aquatique et le tombant sont magnifiques. Les poissons multicolores tapent sur le corail pour se nourrir. On en voient des bleus, des jaunes, des perroquets, des picassos et j'en passe, il y en a trop. Peu à peu, je vais apprendre à les reconnaître et je mettrai des photos à l'appui. Deux d'entre nous ont eu la chance de voir 6 tortues et de les suivre un peu, la prochaine fois peut-être.....

samedi 12 novembre 2011

L'île Maskali


C'est par un belle journée, et avec une belle barque que nous avons pris la direction de l'île Maskali. Pour la première vraie sortie de la DJ 316, tout c'est bien passé.

L'île est à environ 30 min de bâteau de Djibouti. Nous avons fait escale sur la plage du faré de la base. Un faré est une construction de bois recouverte de paille ou bien de tôle, c'est un terme tahitien pour désigner une maison. Ici, cela permet d'avoir une zone abritée à l'ombre.

Nous avons pris un canoë pour rejoindre le tombant, à environ 80 mètres de la plage. Là-bas, les poissons multicolores tournent autour ou bien se cachent dans les "patates" (récif corallien). Avec les palmes, masque, tuba on peut les admirer.




La plage est magnifique, le sable est fin, les bleus sont magnifiques, un vrai petit coin de paradis.

 

vendredi 11 novembre 2011

Une barque ......!!!!

Une grande idée, et nous voilà parti dans l'achat d'une barque de type Marina Factory.
Un jour, en faisant le tour des garages à bâteaux, (un hangar avec des bâteaux bien sûr mais aussi beaucoup de bric à brac), nos compères tombent sur une barque en piteux état.
Mais la poussière, le délabrement, le moteur désossé ne les découragent pas.

Durant quelques après-midi, la sieste a été bannie, et avec du courage, du nettoyage, de l'électricité, du démontage, du remontage, ils en sont venus à bout. Bien sûr, il reste des choses à fignoler mais voilà le résultat :

La barque DJ 316 ou : "La belle mer" ( les lettres sont en cours de confection).




mercredi 9 novembre 2011

D'autres copains !!!

Lors de notre périple vers la forêt du Day, nous avons fait quelques rencontres.


Au détour d'un virage, en bordure de route, un groupe de singes. La petite famille au complet. Un peu de pain et ils se régalent.
Puis, par ici des ânes, par là des vaches. Au village, à proximité du campement du Day, nous avons vu 2 bébés dromadaires.

Au campement du Day, ils ont récupéré un aigle dont l'aile est abîmée. Le matin, de bonne heure et de bonne humeur, un Calao se permet de nous faire le réveil.

mardi 8 novembre 2011

La forêt du Day

Voici un long WD festif ( 4 jours ) pour les djiboutiens ( "Aïd el Adha" ), et une expédition vers la forêt du Day organisée avec nos voisins.


Pour l'occasion, nous partons à 9 accompagnés d'un chauffeur-guide dans un 4x4 Toyota. Le départ est donné le 4/11 après avoir tout chargé : glacières, cantine et sacs.
Une grande partie du trajet s'est faite sur route bitumée, quelques arrêts nous ont permis de prendre de nombreuses photos : singes, panoramas (le Goubet, le lac Assal.....), villages.


Sortis de la route nationale, nous avons emprunté pendant environ 1h30 une piste qui nous a conduit  au campement du Day. Celui-ci est situé à environ 1700m, autant dire que nous avons pu apprécier la fraîcheur. Les manches longues étaient de rigueur, enfin une occasion de pouvoir les mettre.


Trois formes de chambre sont proposées, on les nomme "daboïta". Nous avons dormi dans la ronde qui est d'origine djiboutienne, la carrée est d'origine éthiopienne. Celle en forme de dôme est aussi nommée "toukoul".
A l'intérieur, on trouve des lits de camp surmontés de moustiquaires.
L'éclairage est une lampe à pétrole.
Les toilettes sont rudimentaires, mais pour une nuit, ça passe.
Côté restauration, crudités, poulet-pâtes, cabri-riz, et même du nutella pour les galettes du petit-déjeuner, qui dit mieux......
  


Le lendemain matin, notre chauffeur nous a conduit à la forêt. Malheureusement, comme beaucoup d'autres, celle-ci a été longtemps surexploitée. Aussi, ils ont créé un parc National, afin de la préserver. Ils entretiennent une pépinière et replantent de nombreux genévriers. Les jeunes plants sont protégés par des abris de bois.









On trouve aussi des oliviers sauvages, des jujubiers, des arbres étrangleurs. Certains ont des formes atypiques, certains parraissent morts ou bien le sont vraiment.

Le panorama est magnifique.

vendredi 28 octobre 2011

Vues aériennes de Djibouti

Jérôme a eu l'occasion, dans le cadre du travail bien sûr, de survoler Djibouti. Voici quelques photos :
 


Une vue de notre rue avec en partie haute notre maison : la maison bâteau.


Une vue de la plage de Khor Ambado.

  

Une vue du Kempiski : le plus grand hôtel de Djibouti.


Une vue de la pointe nord de la ville.


lundi 24 octobre 2011

Une leçon de Djembé

Chaque mercredi après-midi, Mathis apprend à jouer du djembé.
Le djembé est un instrument africain classé dans les percussions. Il est en bois en forme de calice sur lequel est montée une peau de chèvre ou d'antilope . On en joue à mains nues.

On nous a appris trois sons principaux, mais à chaque fois la main ne doit pas rester collée sur la peau, le son serait étouffé.
Le son "basse" :
C'est un son grave, obtenu en frappant la partie centrale du djembé avec toute la main. 
Le son "tonique" :
On l'obtient en frappant le bord du djembé avec l'ensemble des doigts resserés tout en gardant la main alignée.
Le son "claqué" :
C'est le son le plus aigu, obtenu en venant frapper le bord du djembé avec les doigts legèrement écartés. Pour le "claqué" il y a une légère flexion du poigné et la paume de la main touche la peau ou le cordage du djembé.


Petit à petit, on apprend quelques rythmes. Nous avons commencé par le "Kaladja", le "Bélia" qui restent relativement simples avec alternance de basses et aigus. Actuellement, on étudie le "Méringue" et la suite viendra.
Pour le concert il faudra attendre !!!

Sur le micro film, Mathis joue le "Bélia".

samedi 22 octobre 2011

L'île Musha...


C'est avec un temps magnifique que nous sommes repartis sur l'île Musha. Nous voici donc embarqués sur ce que l'on appelle une barque type Marina Factory. Une petite demi-heure plus tard, les bleus transparents apparaissent, nous nous sommes approchés vers la bouée Air France pour palmer et admirer des poissons multicolores.




Cette fois-ci, le coefficient de marée n'étant pas important, il restait de l'eau dans la mangrove. Aussi nous avons abandonné l'idée de la traverver, mais une petite ballade dans ces enchevêtrements reste très agréable.
Par contre, je confirme que pour la pêche une petite bobine a un meilleur rendement : 6 carangues contre 1 avec la canne à pêche, qui ramasse toujours autant d'algues.




samedi 8 octobre 2011

Le matériel de pêche !!

Souvenez-vous de la pêche à proximité de l'île Musha. Quel est le meilleur matériel à utiliser ???


Une véritable canne à pêche sensée ramener du poisson pesant jusqu'à 30 kg
ou bien
Une bobine de fil de pêche sur laquelle est montée une petite pieuvre.


Avec la canne nous aurions pu faire une salade d'algues, alors que la bobine a ramené les 4 poissons pêchés ce jour-là.
En plus c'est un équipement moins encombrant, y penser avant de partir.