dimanche 27 novembre 2011

Le Goubet

Direction le golfe de Tadjourah pour rejoindre le Goubet.




En chemin, un premier arrêt nous a permis de dominer le canyon de Dimbiya, son nom vient du cour d'eau Dimbiya qui l'a façonné. Aujourd'hui à sec, si l'on passe après quelques averses, on peut voir quelques retenues d'eau.






Un peu plus loin, un autre arrêt sur un petit parking, d'où l'on domine le golfe de Tadjourah. Sur la gauche, au fond du golfe, on domine le Goubet al-Kharâb. Le nom signifie " le gouffre des démons".



En descendant vers le Goubet, de vastes étendues de lave noire issues de plusieurs éruptions volcaniques, la dernière en date est celle du volcan Ardoukoba en 1978. Celle-ci a produit l'ouverture d'une faille de 12 kms. Cette zone subie perpétuellement le mouvement des plaques africaine et somalienne au niveau de la vallée du grand Rift. Les séismes y sont fréquents, mais rarement perceptibles.
Arrivés au Goubet, on ne peut pas manquer les deux îles du Diable, l'une un peu plus petite que l'autre. La petite peut être atteinte à pied à marrée basse, la grande n'est accessible que par bateau. Ce sont d'anciens cratères sous-marins dont le plus haut culmine à 159 m.  



Le lac Assal




Expédition vers le lac Assal, à environ 107 kms de Djibouti, ce lac mesurant 20 kms de long pour 10 kms de large est le 3ième lac salé du monde après la mer Morte et le lac de Tibériade.

Sur la route qui nous y mène, nous avons fait une petite halte aux sources d'eau chaude. Un peu à l'écart de la route, un cours d'eau sillonne un petit cirque et est alimenté par de l'eau chaude, difficile à la source de laisser les doigts dans l'eau tellement elle est chaude.




Le lac est situé à -157 m au-dessous du niveau de la mer, sur ses bords une épaisse croûte de sel. Les couleurs sont variées, blanc sur les bords, différents tons de bleu jusqu'à bleu foncé au centre. Autour les montagnes sont plutôt marrons voir noires, les volcans ne sont pas loin. D'ailleurs le lac est alimenté en eau de mer par un tunnel naturel causé par la faille située non loin de là. L'eau y est 10 fois plus concentrée en sel que celle de la mer : 340 g par litre. Le sel extrait n'est pas assez iodé et doit être traité avant de l'utiliser.
Un peu plus loin, un arrêt a permis à certains de se baigner et de vérifier qu'il est aisé de flotter. Rinçage à l'eau douce aussitôt après, obligatoire. Au bout de la route, la banquise ( croûte blanche et épaisse de sel), on en profite pour faire la pause repas suivi d'une petite balade sur cette vaste étendue de sel. Sur des petits étals des vendeurs du coin, on peut trouver des petits sacs de billes de sel, des morceaux de cristaux de sel ou de gypse et le plus rigolo, des crânes de chèvre qu'ils ont plongés dans l'eau et laissés plus ou moins longtemps, naturellement ils se recouvrent de sel. On peut faire de même avec n'importe quel objet.










Les paysages sont vraiment magnifiques.

samedi 19 novembre 2011

Sortie aux 3 plages


Pour la deuxième sortie avec notre barque, nous sommes partis aux 3 plages.
Pour cela, à la sortie du port, il faut partir à gauche et longer la côte. Situées à environ 40 min de bâteau, on trouve 3 petites plages accessibles que par bâteau. Tout autour le paysage est plutôt montagneux et escarpé, beaucoup de cailloux.
Une sorte de dune surplombe la plage, quelques herbes s'y accrochent.



Arrivés sur place, après l'amarrage des bâteaux suit le montage des filets anti-chaleur, il n'y a pas d'autre abri. Puis chacun peut vaquer à ce qui lui plait : balade autour de la dune, glissades sur le sable, baignade, palmes-masque-tuba.....
Encore une fois, le paysage aquatique et le tombant sont magnifiques. Les poissons multicolores tapent sur le corail pour se nourrir. On en voient des bleus, des jaunes, des perroquets, des picassos et j'en passe, il y en a trop. Peu à peu, je vais apprendre à les reconnaître et je mettrai des photos à l'appui. Deux d'entre nous ont eu la chance de voir 6 tortues et de les suivre un peu, la prochaine fois peut-être.....

samedi 12 novembre 2011

L'île Maskali


C'est par un belle journée, et avec une belle barque que nous avons pris la direction de l'île Maskali. Pour la première vraie sortie de la DJ 316, tout c'est bien passé.

L'île est à environ 30 min de bâteau de Djibouti. Nous avons fait escale sur la plage du faré de la base. Un faré est une construction de bois recouverte de paille ou bien de tôle, c'est un terme tahitien pour désigner une maison. Ici, cela permet d'avoir une zone abritée à l'ombre.

Nous avons pris un canoë pour rejoindre le tombant, à environ 80 mètres de la plage. Là-bas, les poissons multicolores tournent autour ou bien se cachent dans les "patates" (récif corallien). Avec les palmes, masque, tuba on peut les admirer.




La plage est magnifique, le sable est fin, les bleus sont magnifiques, un vrai petit coin de paradis.

 

vendredi 11 novembre 2011

Une barque ......!!!!

Une grande idée, et nous voilà parti dans l'achat d'une barque de type Marina Factory.
Un jour, en faisant le tour des garages à bâteaux, (un hangar avec des bâteaux bien sûr mais aussi beaucoup de bric à brac), nos compères tombent sur une barque en piteux état.
Mais la poussière, le délabrement, le moteur désossé ne les découragent pas.

Durant quelques après-midi, la sieste a été bannie, et avec du courage, du nettoyage, de l'électricité, du démontage, du remontage, ils en sont venus à bout. Bien sûr, il reste des choses à fignoler mais voilà le résultat :

La barque DJ 316 ou : "La belle mer" ( les lettres sont en cours de confection).




mercredi 9 novembre 2011

D'autres copains !!!

Lors de notre périple vers la forêt du Day, nous avons fait quelques rencontres.


Au détour d'un virage, en bordure de route, un groupe de singes. La petite famille au complet. Un peu de pain et ils se régalent.
Puis, par ici des ânes, par là des vaches. Au village, à proximité du campement du Day, nous avons vu 2 bébés dromadaires.

Au campement du Day, ils ont récupéré un aigle dont l'aile est abîmée. Le matin, de bonne heure et de bonne humeur, un Calao se permet de nous faire le réveil.

mardi 8 novembre 2011

La forêt du Day

Voici un long WD festif ( 4 jours ) pour les djiboutiens ( "Aïd el Adha" ), et une expédition vers la forêt du Day organisée avec nos voisins.


Pour l'occasion, nous partons à 9 accompagnés d'un chauffeur-guide dans un 4x4 Toyota. Le départ est donné le 4/11 après avoir tout chargé : glacières, cantine et sacs.
Une grande partie du trajet s'est faite sur route bitumée, quelques arrêts nous ont permis de prendre de nombreuses photos : singes, panoramas (le Goubet, le lac Assal.....), villages.


Sortis de la route nationale, nous avons emprunté pendant environ 1h30 une piste qui nous a conduit  au campement du Day. Celui-ci est situé à environ 1700m, autant dire que nous avons pu apprécier la fraîcheur. Les manches longues étaient de rigueur, enfin une occasion de pouvoir les mettre.


Trois formes de chambre sont proposées, on les nomme "daboïta". Nous avons dormi dans la ronde qui est d'origine djiboutienne, la carrée est d'origine éthiopienne. Celle en forme de dôme est aussi nommée "toukoul".
A l'intérieur, on trouve des lits de camp surmontés de moustiquaires.
L'éclairage est une lampe à pétrole.
Les toilettes sont rudimentaires, mais pour une nuit, ça passe.
Côté restauration, crudités, poulet-pâtes, cabri-riz, et même du nutella pour les galettes du petit-déjeuner, qui dit mieux......
  


Le lendemain matin, notre chauffeur nous a conduit à la forêt. Malheureusement, comme beaucoup d'autres, celle-ci a été longtemps surexploitée. Aussi, ils ont créé un parc National, afin de la préserver. Ils entretiennent une pépinière et replantent de nombreux genévriers. Les jeunes plants sont protégés par des abris de bois.









On trouve aussi des oliviers sauvages, des jujubiers, des arbres étrangleurs. Certains ont des formes atypiques, certains parraissent morts ou bien le sont vraiment.

Le panorama est magnifique.