Noël aux Sables Blancs

Pour notre dernier Noël à Djibouti, nous sommes allés aux Sables Blancs. Baignade, palmes masque tuba, pétanque : fût le dur programme de la journée du reveillon. En soirée, avant notre repas, la surprise fût de voir arriver le père Noël à dos de dromadaire. Nous sommes bien conscients que dormir à la belle étoile, palmer parmi des poissons multicolores, écrire "Joyeux Noël" sur le sable ........ ne fera plus parti du programme de nos futurs Noëls. Mais les souvenirs resteront gravés à jamais.
 

Course du Grand Bara

La Course du Grand Bara a été crée en 1982 par la 13e DBLE stationnée à Djibouti. La course traverse le désert du Grand Bara, en suivant une ligne droite de 15 kms de cailloux alignés à la boussole par les légionnaires. Depuis quelques années, les Forces armées Djiboutiennes y participent, mais aussi les forces étrangères américaines, japonnaises, allemandes...

Peuvent aussi participer, les familles et amis, qui courent à pied ou à vélo. C'est chose faite pour nous lors de la 30 ième édition de cette course, le 20 décembre 2012.
La course commençant de bonne heure, 6h15 du matin, nous avons pris place dès la veille. Nous pouvons affirmer qu'il fait très frais la nuit dans le désert, et nous avons apprécié la toile de tente, rarement utilisée, pour notre courte nuit. Le réveil vers 4h30 fût dur, dur.

Cette année, le départ a été donné par le passage à basse altitude de 4 mirages 2000. Tout le monde s'est élancé, le premier a parcouru les 15 kms en un peu plus de 46 minutes et Jérôme en 1h11min. Avis aux amateurs pour la future 31ième édition en 2013......

Journée au banc de sable

Une nouvelle fois, les marées nous ont permis de passer une nouvelle journée sur le banc de sable. Cette fois-ci, le coefficiant étant plus important, les coraux qui entourent le banc de sable, sont apparus à la surface. Nous avons pu observer quelques poissons tout en ayant de l'eau jusqu'aux genoux. Encore une journée bien agréable.... 

Petit Papa Noël, quand tu descendras........

Le 13 décembre, le Papa Noël de la base a encore utilisé l'hélicoptère pour venir à la rencontre des enfants, qui l'attendaient avec impatience. Après s'être fait déposé sur le terrain de foot, les enfants ont pu poser à ses côtés pour les photos. Puis chacun a récupéré son cadeau et participé au goûter. 
Il ne reste plus qu'à patienter et rester bien sage jusqu'à Noël......

Marche dans l'Oued Kalou

À l'occasion du nouvel an musulman, le 15 novembre dernier, férié pour tout le monde, les papas ont eu un vrai WD avec les enfants. Habituellement, ils travaillent le jeudi matin. Pour changer un peu des sorties en bateau, nous avons organisé une sortie sur 2 jours (15-16/11/2012), à l'intérieur des terres : l'Oued Kalou. Le principe, une randonnée avec des dromadaires au départ d'Alloulli en sillonnant l'oued Kalou jusqu'à son embouchure sur la banquise de sel qui borde le Lac Assal, soit un périple d'environ 18 kms.
Le jeudi, de bonne heure et de bonne humeur, chargement des 4x4 pour quitter Djibouti et partir vers Alloulli, voir carte. Après quelques heures de route bitumée puis sur piste, nous arrivons au point de départ de la marche, le village d'Alloulli. Bonne nouvelle, les dromadaires sont là, nous n'aurons pas à porter toutes nos affaires. Notre programme commence bien, pique-nique au pied d'un acacia pour reprendre des forces. Vers 13h30 les chameliers préparent les dromadaires, en leur déposant sur le dos, 3 nattes tressées par les djiboutiennes, (afin de leur éviter des blessures par tout ce qu'on leur dépose sur le dos) puis une fabrication de bâtons de bois en forme de croix. Cela leur permet d'accrocher, glacières, lits picots, sacs contenant nos affaires, mais surtout la nourriture et l'eau pour tout le monde durant tout notre périple. Ainsi arnachés, ils sont prêts pour le départ, et après une distribution de bonbons, stylos et petits jouets aux enfants du village, tout le monde s'élance pour environ 3h de marche le long de l'Oued Kalou. Nous ne sommes pas des petits joueurs.
Ce n'est que vers 17h30, que nous arrivons à l'endroit où le campement va être installé pour la nuit. Ni une, ni deux, tout le monde s'affaire à récupérer ses affaires sitôt déchargées des dromadaires, pour installer les lits picots et duvets avant que la nuit ne tombe. Le coin salle à manger est installé par nos guides et le coin cuisine par la tante et la cousine de notre guide, qui s'empressent de nous préparer un thé shaï Les chameliers nourrissent leurs dromadaires avec du maïs, il leur faudra encore des forces pour repartir bien chargés demain.
Après une légère toilette, suit l'apéro puis notre repas préparé dans "la verte", salade en entrée, spaghetti et brochettes de poisson et pour finir par des bananes et une salade de fruits. S'ensuit des histoires  sur l'Oued Kalou, sur le quotidien de la vie djiboutienne, racontées par notre guide. Vers 22h tout le monde se met au lit, il faut récupérer ou essayer du moins ( on ne dort pas forcément aussi tranquille que dans son lit) pour répartir demain matin.
Le lendemain, vers 5h45, les premiers réveillés émergent, le soleil se lève tôt. La nuit étoilée a permis à certains de voir des étoiles filantes, ont-ils fait le vœu d'arriver à bout de ce périple??

Après un bon petit déjeuner, thé, café, pain, beignets, confiture et pâte à tartiner, chacun remballe ses affaires. Les chameliers re-équipent leurs dromadaires pour repartir. Cette fois-ci, ils empruntent un autre chemin, par le haut des montagnes, alors que nous allons suivre l'Oued avec notre guide. Après une petite heure de marche, une pause a permis à certains de se baigner avant de reprendre la route pour rejoindre le point de rendez-vous pour le repas du midi. C'est à l'ombre d'une grande montagne que la tante et la cousine, se sont installées et s'affairent à préparer le repas : salade de chou et tomates, poulet et riz, thé shaï et oranges. Nous y retrouvons les dromadaires et leurs chameliers déjà arrivés. Après ce bon repas, nous repartons pour la dernière ligne droite en direction du Lac Assal. Une dernière grimpette dans les rochers, nous permet de surplomber le Lac, puis notre descendons vers la banquise de sel. A ce moment là, les enfants ont pu monter sur les dromadaires et terminer ce périple sur leur dos. Tout le monde est arrivé à bout des 3 derniers kilomètres sur cette banquise. A l'arrivée, nos 2 4x4 nous attendent pour nous récupérer avec toutes nos affaires, puis retour sur Djibouti. Encore un WD inoubliable !!!!

Le 11 novembre, les pieds dans l'eau !!!!

A la dernière minute, les enfants ont eu la joie d'apprendre qu'ils n'auraient pas classe le 11 novembre. Pour la première fois, un vrai dimanche comme en France, où les enfants n'ont pas été obligé de se préparer pour aller en cours.
Du coup, nous avons décidé de partir sur le banc de sable. Il s'est découvert à partir de 9h30 et a disparu vers 14h30. En nous dirigeant vers lui, nous avons eu la joie de rencontrer un banc de dauphins, des petits joueurs qui glissaient devant nos bateaux. Encore un moment inoubliable !!!
Nous avons passé quelques heures sur le banc de sable, entouré d'une mer transparente aux couleurs turquoises. Un programme chargé: baignade, pique-nique, en pensant très fort à nos familles et amis en France au coin du feu.

Ils sont de retour !!!

L'an dernier nous les avions vu le 2 décembre, cette année ils sont déjà là : les Requins baleines. Vendredi dernier, le 9/11, nous avons organisé une sortie en barque rapide pour aller à la rencontre des requins baleines. Partis du port de pêche de Djibouti, nous nous sommes dirigés vers Arta plage, et là chacun a pu plonger, voir et essayer de suivre ces colosses.
Nous avons eu beaucoup moins d'appréhension que l'an dernier, ces gros poissons restent inoffensifs. Si on ne les embêtent pas en les touchant, on peut les observer en train de manger quand ils ouvrent leur grosse bouche pour absorber des litres d'eau gorgée de plancton, d'algues et d'animaux microscopiques.

Multicolores !!

Nous avons la chance grâce à "la Belle Mer", notre barque, de partir régulièrement en mer et  nous poser sur diverses plages d'où l'on peut chausser palmes, masque et tuba pour observer une multitude de poissons. D'une plage à une autre, les tombants sont plus ou moins sympas, mais les poissons que l'on y trouve sont toujours les mêmes. Des jaunes, des bleus, des poissons clowns et j'en passe, des coraux de toutes formes, un véritable défilé multicolore .

Grandiose !!!

Nos sorties en bateau se suivent et ne se ressemblent pas. Depuis septembre, nous avons régulièrement croisé les dauphins. Mais vendredi dernier 26/10, la rencontre avec eux a eu lieu trois fois, en sortant du port, en arrivant sur l'île Musha et sur le chemin du retour au large de l'île Maskali. Le matin, nous avons navigué sur une mer d'huile ( sans vagues) et rencontré deux dauphins. La mer particulièrement calme, nous a permis de les voir avancer sous l'eau alors que qu'habituellement on ne voit que leur silouhette. Ces moments restent magiques !!!!
Mini vidéo pour rêver.

WD à la 4ième plage.

La barque, les lits picots et la glacière, nous voici partis en nomado sur la 4ième plage, nom que nous lui avons donné. Pour s'y rendre, après avoir quitté le port, sur la gauche, on longe la côte direction Khor-Ambado, puis les 3plages et juste après, un peu plus abritée : la 4ième plage.
Sitôt arrivés, aussitôt installés, filet anti-chaleur et lits picots montés, sacs rangés, tranquilité assurée pour la soirée...Petit apérot, barbecue, que demander de plus.
Après une nuit qui nous a semblé fraîche (il paraît que la deuxième année, on est plus sensible au "froid"), nous voici partis pour une belle journée. Chacun vaque à ce qui lui plaît, baignade, PMT (palme, masque, tuba), un programme très chargé.

Malgré une mer trouble par endroits, nous avons toujours autant plaisir à observer le tombant, riche en "patates" de corail ( corail de toutes formes) et poissons multicolores. Certains ont même eu la chance de voir une tortue....
Pour les autres ce sera la prochaine fois......

Le banc de sable

Au pied des îles Maskali et Musha, on peut à l'occasion de marées basses, faire une petite pause sur le banc de sable.
En dessous de 1m20, le banc de sable se découvre, on peut planter un filet anti-chaleur et profiter des beaux bleus qui nous entourent.
Le vent présent ce jour-là a permis à certains de sortir leurs voiles et de s'éclater en faisant du Kite.

Kitesurf au grand Bara

Le 10 août dernier, après une semaine de pluie abondante sur le territoire de Djibouti, de grands sportifs ont gonflé leur voile et ont pratiqué du kitesurf dans 40 cm d'eau dans le désert de Djibouti.

D'ordinaire sur le Grand Bara, on pratique le char à voile.

Comme quoi, on n'a pas tout vu .... Moment unique ....

 

 

Les grandes Vacances

Durant l'été, juillet-août, à Djibouti, la chaleur, l'humidité et le Khamsin (prononcé "Ramsin", vent chaud et poussiéreux), limitent les activités sur place. Alors, beaucoup de familles n'hésitent pas à aller chercher un peu de fraîcheur en France. Nous avons retrouvé nos familles, fait quelques visites et profité des vacances. Il ne paraît pas mais les quasi-2 mois de vacances ont défilé à vitesse grand V, quelques images de Bretagne et d'Espagne, pour immortaliser tout ça.

Vacances à Dubaï

Du 18 au 25 avril, nous avons organisé nos vacances à Dubaï. Une semaine bien remplie, visites, parcs aquatiques, virée dans le désert .....






















Quand on arrive de Djibouti, le dépaysement est total, des tours, des malls (grands centres commerciaux), des îles artificielles, des hôtels, des souks et j'en passe. Tout est démesure, des chantiers et encore des chantiers, la devise semble être :" toujours plus gros et toujours plus haut".

Lors de notre journée à Atlantis, hotêl et parc aquatique situé sur l'île artificielle : la palme, nous avons pu approcher et toucher les dauphins. Ces instants resteront gravés à jamais dans nos mémoires.

Nous avons passé une journée à Al Ain, ville située au sud-est de Dubaï à environ 150 kms . Encore une journée de visites bien remplie :  le zoo, les sources d'eau chaude, la petite grimpette à environ 1300 mètres ( la montagne Jebel Hafeet domine le désert), le marché aux chameaux, le musée ......

Après un peu de 4x4 dans les dunes de sable, nous sommes arrivés dans un campement où après un bon repas local, nous avons assité à quelques danses locales, ça tourne encore et encore....   

Dubaï : destination innoubliable.... A faire....

Char à voile au Grand Bara

Le Grand Bara, le plus grand lac asséché est situé à environ 80 kms de Djibouti.
Là-bas, on y trouve un centre de char à voile qui semble-t-il serait le premier en Afrique.
On peut utiliser des chars monoplaces ou biplaces.
Tout le monde a pu s'y essayer, il faut arriver à maitriser le vent, la voile, la vitesse.
 Et les tours de piste se sont enchainés....

Obock

Petit week-end à Obock les 2-3 mars, ancienne capitale de Djibouti. Situé à environ 4h de route de Djibouti en voiture, à la pointe Nord du Golfe de Tadjoura, nous avons choisi la traversée en bâteau rapide. La durée du trajet est fonction de l'état de la mer, nous avons  mis 1h20 pour rejoindre le Village de la Mer Rouge, hôtel sur place. Nous avons pris place dans les pharés de la plage, puis un petit groupe est parti avec des pêcheurs locaux pour tenter de trouver une tortue.



Le principe est de fatiguer la tortue dès qu'elle est repérée. Un des 2 pêcheurs dirige sa barque en suivant les consignes de l'autre qui est debout à l'avant de l'embarcation. Après avoir tournoyé autour d'elle afin de l'épuiser, le pêcheur plonge et la remonte à bord. Puis retour sur la plage pour la montrer à ceux qui sont resté
à l'hotel. Après avoir pris la pause à ses côtés le temps de prendre quelques photos, nous la laissons repartir.





L'après-midi, en partant sur Godoria, notre guide nous a fait visiter la ville, le port, le village des pêcheurs, la rue commerçante, la maison qu'a occupé l'écrivain Henry de Monfreid...... Arrivés à Godoria, nous embarquons sur une barque pour nous ballader dans les méandres de la mangrove. J'avoue préférer celle de Musha, où l'on peut déambuler et fureter à la recherche de crabes.

Sur le chemin du retour, il est prévu la visite du phare de Ras-Bir. Tout le monde a été courageux et a grimpé les quelques 250 marches en colimaçon qui conduisent en haut du phare, pour admirer le point de vue.

Le reste du séjour fût moins "speed", palmes-masque-tuba, jeux sur la plage, avant d'envisager le retour sur Djibouti, en 1h10, nous sommes rentrés, le chauffeur de la barque maîtrise.......

Le volcan

Entre le lac Assal et le Goubet se trouve la fissure d'ardoukoba, nom donné par les spécialistes, due à son étendue, environ une douzaine de kilomètres de long. Nous, nous utilisons le mot volcan. Né d'une activité sismique importante, sa dernière éruption date de novembre 1978. La plaque arabique tend à se séparer de la plaque africaine, environ 2 cm par an. 

Pour y accéder, il faut quitter la route au niveau du Goubet et prendre une piste qui grimpe vers une zone de fumerolles, de tunnels de lave. Tout près, on peut observer une faille et des appareils qui contrôlent l'activité sismique.
Pour rejoindre le volcan, il faut poursuivre sur la piste, les paysages sont grandioses. Du sommet du volcan, la vue panoramique à 360 ° est exceptionnelle, le lac Assal, plusieurs cratères fermés, de la lave et encore de la lave..... Après avoir quitté le volcan, nous grimpons jusqu'au belvédère, où le point de vue, nous permet, en plus du volcan et du lac Assal, de voir le Goubet. Les paysages sont, encore une fois, exceptionnels.
Une journée mémorable.